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Membres de l'équipe - Contexte et objectifs - Axes de recherche - Compétences et Méthodes - Projets - Publications - Résultats marquants - Actualités

Animatrice : Marie Bodinier

Membres permanents : Marie Bodinier, Grégory Bouchaud, Marion De Carvalho, Sandra Denery, Wieneke Dijk, Laura Linxe, Emilie Perrin, Marie-Hélène Ropers

Doctorants :  Victoria Lorant, Elysa Le Corre, Marine Le Romancer

CDD et Post-Docs :   Carole Brosseau, Barbara Misme-Aucouturier, Medhi Cherkaoui

Doctorants formés : Anaïs Rousseaux (2023), Eléonore Dijoux (2022) , Amandine Selle (2021),  Olivier Tranquet (2020),  Clélia Villemin (2019), Martin Klein (2019), Laure Castan (2017),  Maxime Pérot (2017), Mathilde Claude (2016)

Les allergies sont un réel problème de santé publique dans les pays industrialisés. On estime même qu’en 2050, la moitié de la population sera allergique. Elles peuvent être de contact (dermatite atopique), respiratoire (rhinite, asthme) et/ou alimentaire.

Notre alimentation a subi depuis plusieurs décennies de profonds changements (procédés industriels, additifs alimentaires, faible consommation de fibres, présence de traces de pesticides, nouvelles sources de protéines végétales). Ces changements interrogent sur 1) l’évolution du risque allergique des aliments et 2) leurs impacts sur les acteurs impliqués dans la physiopathologie des allergies alimentaires tel que le système immunitaire, le microbiote et les barrières épithéliales.

Les dysfonctionnements de ces acteurs biologiques sont parfois détectables dès les premiers mois de vie avec la peau comme voie potentielle de sensibilisation aux allergènes: des stratégies ciblant l’alimentation de la mère et du nouveau-né s’avèrent donc judicieuses pour prévenir des allergies.

Les allergies ne cessent d’évoluer au cours de la vie. Les allergies alimentaires sont ainsi souvent associées à des allergies cutanées telle que la dermatite atopique chez l’enfant, et qui peuvent évoluer à l’âge adulte vers des allergies respiratoires telles que l’asthme (marche atopique). Les allergies au cours de leur évolution font donc intervenir de multiples organes (peau, intestin et poumon) mais les relations entre ces organes restent très mal connues.

Grâce à la pluridisciplinarité des compétences présentes dans l’équipe (allergènes, aliments/biochimie des protéines et immunologie), notre équipe vise à réduire le risque allergique par l’alimentation en étudiant :

• En quoi l'aliment induit-il l'allergie ?
• En quoi l'aliment peut-il prévenir ou traiter l'allergie ?

Pour répondre à ces deux questions, nous développons trois axes de recherche :

Axe 1 : Caractériser et évaluer l’allergénicité des aliments en analysant les propriétés moléculaires des allergènes ainsi que les effets de la structure des matrices alimentaires, de ses constituants et des procédés technologiques sur l’allergénicité.

Axe 2 : Comprendre l’impact des allergènes et aliments modèles sur les mécanismes qui orchestrent la mise en place de l’allergie et son évolution au cours de la vie

Axe 3 : Mettre en œuvre des stratégies de traitement et de prévention des allergies au cours des 1000 premiers jours de vie.

Compétences

Immunochimie, Immunologie, Biochimie et Physico-chimie des protéines, Protéomique, Biologie cellulaire et modèles in vitro, Digestion, Approches de recherche translationnelle : modèles précliniques et études cliniques, Exploration fonctionnelle des organes
  

Méthodes

• Purification d'allergènes (extraction séquentielle, chromatographie)
• Production d'anticorps polyclonaux et monoclonaux– collection d’anticorps anti-allergènes (blé, pois, colza, œuf, lait…) - sérothèque
• Détection et dosage d’immunoglobulines et de cytokines par méthode ELISA
• Caractérisation et dosage d’allergènes par protéomique (électrophorèse, western blot, dot blot, spectrométrie de masse)
• Identification d'épitopes à l'aide de peptides synthétiques (pepscan)
• Hydrolyses digestives, étude in vitro de la résistance des allergènes
• Modèles d’étude des mécanismes de l’allergie
  • in vitro : cellules épithéliales (Caco 2…),  basophiles (RBL humanisés)
  • ex vivo : biopsie d’intestin, cellules primaires (rate, ganglions mésentériques…)
  • in vivo : modèles précliniques murins d’allergies (alimentaire, asthme, marche atopique)
• Analyse de populations cellulaires et marquage de récepteurs par cytométrie en flux 
• Etude clinique avec le CHU de Nantes