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Résumé de la thèse :

L’objectif de cette thèse était d’évaluer l’efficacité d’une nouvelle solution de désinfection collective en jugée prometteuse pour diminuer durablement la prévalence de la dermatite digitée (DD) en élevage bovin laitier. La solution devait être acceptable non toxique pour l’Homme et l’Environnement et permettre de raisonner le recours aux antibactériens. Une première partie a consisté en une méta-analyse de la littérature existante sur l’efficacité des solutions de désinfection collective. Cette méta-analyse a souligné le peu d’études robustes correctement menées et a permis d’identifier les erreurs à éviter dans notre essai clinique ultérieur. Une deuxième partie, préalable de l'essai clinique, a permis d'évaluer à la fois in vitro et in vivo l'intéraction entre la matière organique apportée par les animaux et l’efficacité du produit testé afin d’identifier les préconisations de renouvellement de la solution en élevage, étape souvent négligée dans les essais cliniques. Une troisième et dernière partie a consisté en un essai clinique original, sous bonnes pratiques cliniques, dans 10 fermes sur plus de 2000 pieds visant à évaluer l’efficacité à la fois curative et préventive de la nouvelle solution désinfectante en comparaison à un placebo, à l’aide d’un bi-pédiluve permettant de ne traiter qu’un seul côté de l’animal qui était alors son propre témoin. L’efficacité a été évaluée (i) à travers l’évolution de la dynamique des lésions au sein du troupeau (par analyse de survie) et (ii) également via une partie originale d’analyse du microbiote présent sur des biopsies prélevées avant et après traitement permettant d’explorer la dynamique microbienne. Les résultats rapportent un effet principalement curatif de la solution et confirment la nécessité d’une approche globale incluant hygiène et le traitement individuel sélective pour maitriser cette maladie multifactorielle.

Mots-clefs :

Vache laitière, Dermatite digitée, Épidémiologie, Méta-analyse, Essai clinique, Microbiota.