Les rosiers émerveillent, par leur impressionnante diversité, les amateurs comme les professionnels depuis quelques centaines d’années. Cependant, ces plantes sont de plus en plus sensibles aux maladies foliaires, comme la maladie de la tâche noire. « Avec la Rosomania du XIXe siècle, nous avons gagné en termes de caractères de la rose : remontée de floraison, parfum, couleur, nombre de pétales… mais nous avons, en parallèle, perdu en termes de rusticité. Or c’est cette caractéristique qui va aider les roses à lutter contre les maladies » explique Fabrice Foucher, directeur de recherche à l’IRHS (Institut de Recherche en Horticulture et Semences) et responsable de l’équipe « Génétique et diversité des plantes ornementales ». « Nous remontons dans les roses anciennes afin de récupérer cette rusticité et de comprendre comment ces fleurs résistent aux maladies ». Une préoccupation primordiale, puisque les produits phytosanitaires sont en passe d’être interdits : à partir de 2019, les particuliers ne pourront plus les utiliser dans leurs jardins.
Pour en savoir plus : http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Tous-les-magazines/0-phyto-changeons-de-regard-sur-nos-rosiers
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Contacts :
- Fabrice Foucher, Directeur de recherche INRA, équipe Génétique et Diversité des plantes Ornementales, UMR IRHS
- Laurence Hibrand Saint-Oyant, Ingénieur de recherche INRA, équipe Génétique et Diversité des plantes Ornementales, UMR IRHS