Biosécurité

La biosécurité pour réduire les contaminations croisées homme - animal

Le vétérinaire doit évaluer la probabilité des transferts du danger et proposer des mesures d’hygiène spécifiques à mettre en place

Catherine Magras, vétérinaire et enseignant-chercheur à SECALIM a récemment publié un article dans une revue à vocation de transfert vers les professionnels vétérinaires dans un numéro spécial sur la Biosécurité

Magras C., Bareille N., Ruvoen N., 2017 La biosécurité pour réduire la contamination croisée des agents pathogènes entre l'Homme et l'animal. Bulletin des GTV – numéro spécial, 109-116.

Résumé :

La contamination croisée par des dangers bactériens – alimentaires et zoonotiques sensus stricto – entre l'Homme et l'animal requiert une vigilance du vétérinaire, pour lui-même, ses employés, ses clients et leur famille. Au travers de deux situations, il est montré que pour pouvoir conduire la démarche diagnostique de présomption du danger et d’identification des causes de la contamination de l’Homme, le vétérinaire doit revenir à la première étape de l’analyse des risques : la connaissance du danger, par ses caractéristiques biologiques (capacité à survivre, à se développer, à produire une toxine), épidémiologiques (réservoir, voies de transfert à l’Homme et/ou à la denrée, risque d’exposition) et ses effets néfastes (identification des populations à risque). Pour prévenir la contamination croisée, le renforcement des bonnes pratiques élémentaires d’hygiène, à la base de la biosécurité, est nécessaire et en cas de situation à risque avéré, des mesures spécifiques seront adoptées.

Date de modification : 11 septembre 2023 | Date de création : 19 janvier 2018 | Rédaction : SG